De Edouard L’Hérisson, Editions du Cénacle, 2017.
L’éducation et l’art du sabre selon Ueshiba – Les carnets de Takemusu Aiki, 2
Collectif sous la direction de Bruno Traversi, Editions du Cénacle, 2016.
Le livre est c
entré autour d’un texte du fondateur de l’aikido : une leçon de sabre lors de laquelle il explique les principes de son art du sabre, et particulièrement son principe de synchronicité.
La série des “Carnets de Takemusu Aiki” est consacrée à la présentation et à l’étude précise du livre que le fondateur de l’aikido a écrit à la fin de sa vie, Takemusu Aiki. Ces carnets sont destinés tout d’abord aux enseignants, mais aussi aux pratiquants désireux de connaitre l’aikido tel que l’enseignait et le pratiquait son fondateur, Ueshiba Morihei.
Ce deuxième volume des carnets comprend un ensemble de textes au sujet de l’art du sabre et de son rapport avec l’éducation selon Ueshiba.
Comme on l’a dit, il contient notamment un texte inédit (en version bilingue) d’Ueshiba Morihei et de Takahashi Hideo, ” Un avec l’univers”: une leçon de sabre donnée par Ueshiba lors de laquelle il présente les principes d’action de l’aikido. Ce volume contient également des articles sur le sabre chez Takuan (maître Zen), chez Ueshiba, sur le mouvement spirituel Omoto-kyo auquel a appartenu Me Ueshiba (un article de Christine Venard, 6e dan de la FFAB) , mais aussi sur le rapport entre la pensée de Ueshiba et celle de C.G. Jung et de W. Pauli (Prix Nobel de Physique). Un voyage aux origines de l’aikido!
Extrait de la “leçon de sabre” :
“Ueshiba se tourna alors vers son partenaire et lui dit « Allez, viens ! », mais avant même qu’il n’eût fini de prononcer ces mots, son sabre s’abattit : le temps pour nous d’une pensée, et la pointe de son sabre se trouvait déjà sur la gorge de l’élève. Celui-ci était visiblement surpris, alors que sa tête était repoussée en arrière avec force.”
Le corps et le sabre – Les carnets de Takemusu Aiki 1
Collectif dirigé par Bruno Traversi, Editions du Cénacle, 2010.
Un texte inédit du fondateur de l’aikido : “Ma méthode de sabre”.
La série des “Carnets de Takemusu Aiki” est consacrée à la présentation et à l’étude précise du livre que le fondateur de l’aikido a écrit à la fin de sa vie, Takemusu Aiki. Ces carnets sont destinés tout d’abord aux enseignants, mais aussi aux pratiquants désireux de connaitre l’aikido tel que l’enseignait et le pratiquait son fondateur, Ueshiba Morihei.
Ce premier carnet contient différentes études sur la pensée du fondateur de l’aikido, et notamment sur sa conception du corps.
Ce premier volume présente notamment un texte inédit du fondateur intitulé “Ma méthode de sabre Shôchikubai”. Dans ce texte, Me Ueshiba présente l’expérience grâce à laquelle il a fondé sa méthode de sabre, mis aussi son “nouvel aiki”: Dans ce récit, il explique les origines, les finalités et les principes de son art.
Le récit de Maître Ueshiba est donné dans son entièreté en japonais, traduit en français et assorti d’un commentaires et d’un lexique de termes japonais.
Le volume comprend également un article fondamental sur les mandalas et les pratiques corporelles dans le bouddhisme ésotérique japonais, le Shingon, qu’a étudié Ueshiba Morihei.
Pour les lecteurs désireux de connaitre les relations entre les techniques de Ueshiba avec le bouddhisme et le shinto: une plongée dans l’univers du Maître de l’aikido.
Takemusu Aiki, Volume 3 de Ueshiba Morihei et Takahashi Hideo
De Ueshiba Morihei et Takahashi Hideo, Editions du Cénacle, 2011
Traduction, notes et introduction de Seiichi Kurihara, Bruno Traversi et Pierre Reigner
Takemusu Aiki est le livre que Ueshiba à écrit à la fin de sa vie avec Takahashi Hidéo. Cet ouvrage essentiel n’avait jamais été traduit en aucune langue jusqu’à aujourd’hui Un manquement certain à la mémoire du fondateur de l’aikido d’autant que l’importance de l’ouvrage était signalée lors de la préface de l’édition japonaise par son fils Kisshomaru, doshu à l’époque : « Parmi l’abondance des livres sur l’aikido, Takemusu Aiki est l’œuvre qu’il faut toujours garder sur soi car il exprime sans détour l’esprit du vénérable Morihei et attire notre attention avec force sur sa signification essentielle. »
“L’univers et le corps humain sont une même chose. Si on ne sait pas cela, on ne comprend pas l’aiki. Parce que l’aiki est issu du mouvement de l’ensemble de l’univers.”
Ueshiba Morihei
Au cours de la Seconde Guerre mondiale, Ueshiba Morihei (1883 – 1969) a fondé un art destiné à dépasser toutes formes de conflits, à transcender la notion même d’ennemi en faisant de chaque individu une âme soeur. Par ses prodiges,
Ueshiba Morihei a montré que la force spirituelle d’abandon de soi surpasse en efficacité la force armée.
Takemusu Aiki, Volume 2 de Ueshiba Morihei et Takahashi Hideo
De Ueshiba Morihei et Takahashi Hideo, Editions du Cénacle, 2008
Traduction, notes et introduction de Seiichi Kurihara, Bruno Traversi et Pierre Reigner
Takemusu Aik
i est le livre que Ueshiba à écrit à la fin de sa vie avec Takahashi Hidéo. Cet ouvrage essentiel n’avait jamais été traduit en aucune langue jusqu’à aujourd’hui Un manquement certain à la mémoire du fondateur de l’aikido d’autant que l’importance de l’ouvrage était signalée lors de la préface de l’édition japonaise par son fils Kisshomaru, doshu à l’époque : « Parmi l’abondance des livres sur l’aikido, Takemusu Aiki est l’œuvre qu’il faut toujours garder sur soi car il exprime sans détour l’esprit du vénérable Morihei et attire notre attention avec force sur sa signification essentielle. »Le second volume de Takemsu Aiki est un ensemble de quatre conférences données par Ueshiba :
1. L’aikido est la voie de la lignée unique des dix mille mondes de l’univers.
2. L’aikido est la vérité reçue du Ciel et la conduite de Takemusu Aiki.
3. L’aikido est la grande voie de la concorde et le service sur la voie de l’ordonnance de l’univers.
4. L’aikido est l’agissement merveilleux du kototama, la grande voie de purification de l’univers.
Dans ces conférences le fondateur de l’aikido nous explique son art, les principes d’actions qui le fondent et la finalité qui l’anime. Il rappelle ainsi à chaque progressant qu’il n’est pas envisageable, au risque sinon de détourner le chemin, de séparer le but spirituel de l’aikido de sa pratique. Cette série de conférences est particulièrement marquée par deux thématiques : la première est une vive critique de la transformation du budo en sport qu’il qualifie de « combat de bagatelle », et la seconde est une explication du rapport entre la mise en oeuvre technique de la gestuelle et la dimension sacrée de la parole, explication qui invite le pratiquant à considérer l’entraînement à l’aikido non seulement dans sa gestuelle martiale mais aussi dans son parler quotidien.
Takemusu Aiki, Volume 1 de Ueshiba Morihei et Takahashi Hideo
De Ueshiba Morihei et Takahashi Hideo, Editions du Cénacle, 2006
Traduction, notes et introduction de Seiichi Kurihara, Bruno Traversi et Pierre Reigner
Takemusu Aiki est le livre que Ueshiba à écrit à la fin de sa vie avec Takahashi Hidéo. Cet ouvrage essentiel n’avait jamais été traduit en aucune langue. Un manquement certain à la mémoire du fondateur de l’aikido d’autant que l’importance de l’ouvrage était signalée lors de la préface de l’édition japonaise par son fils Kisshomaru, doshu à l’époque : « Parmi l’abondance des livres sur l’aikido, Takemusu Aiki est l’œuvre qu’il faut toujours garder sur soi car il exprime sans détour l’esprit du vénérable Morihei et attire notre attention avec force sur sa signification essentielle. »
Takemusu Aiki ne manquera pas d’intéresser et d’intriguer les aikidoka et les budoka, mais aussi tous ceux que la spiritualité japonaise passionne. Dans cet ouvrage, Ueshiba présente ses expériences martiales et spirituelles qui furent à l’origine de la création de son art, mentionne ses capacités extraordinaires de clairvoyance, relate la genèse de sa méthode de sabre et de bâton dans un langage syncrétique où se mêlent le shintô, le bouddhisme et le christianisme, où émergent les mythes les plus anciens de la civilisation nipponne, tout en relatant ses combats les plus fameux.
Lecture n°1 de Bernard : Psychologie du Yoga de la Kundalinî, p. 95
“Le manipura est donc le centre de l’identification à Dieu, où l’on devient un fragment de la substance divine, doté d’une âme immortelle. Nous faisons alors partie de ce qui ne relève plus du temps, de l’espace tridimensionnel. Nous appartenons à un ordre à quatre dimensions où le temps constitue une étendue, où temps et espace ne sont plus, où seul existe la durée infinie, l’éternité.”
Il me semble que la danse Kagura Mai est son espace scénique dans le temps et l’espace
-Bernard
Jung/Platon quand le psychologue sort de la caverne
De Chrystel Delaigue, Le Martin Pêcheur Domaine jungien, 2016.
Alors que Platon érige le monde des Idées, sphère d’absolus intelligibles qu’il distingue de celle du monde sensible, Jung rappelle qu’il ne fait pas de métaphysique parce que doivent être premiers l’expérience, le terrain, le patient. Par la spécialisation des savoirs qui s’installera peu à peu avec la Renaissance, on n’aura de cesse de vouloir distinguer nettement philosophie et psychologie. Aussi peut-il sembler curieux, voire impertinent d’inviter le lecteur à franchir le pas de ce dialogue entre les deux auteurs. Pourtant, n’est-ce pas ce même Platon qui conduit le prisonnier de la caverne à en sortir puis à y redescendre, retrouvant ainsi le corps, la matière et l’ombre de ce lieu souterrain ? De la même façon, n’est-ce pas Jung qui retrouve avec érudition et ferveur les références platoniciennes et nous amène, cette fois, à nous extraire de cette antre primordiale ? Plus largement, il peut sembler opportun, déterminant même de retrouver ce qui, dans le corpus jungien, s’inscrit dans le sillon de la pensée platonicienne, autant pour la poursuivre que pour s’en démarquer.
Jung revisité : Tome 2, Jung et le religieux
De Michel Cazenave, Entrelacs, 2012.
Victime pour une large part d’une vulgarisation de seconde main, ou de ce qu’il est convenu d’appeler une «idéologie française», l’oeuvre de Carl Gustav Jung est généralement très mal connue en France, ou sujette à de grandes incompréhensions – particulièrement sur le sujet de tout ce qui touche au «religieux», qui lui est tellement reproché. Spécialiste reconnu de la pensée jungienne – qui a influencé aussi bien Mircea Eliade qu’Henry Corbin, Gershom Scholem ou Henri-Charles Puech – Michel Cazenave, après avoir établi dans un premier volume ce qu’on peut entendre par la «réalité de l’âme», revisite, en les «refondant» pour l’occasion, les multiples textes qu’il a consacrés à ce problème des rapports de Jung et de la «psychologie jungienne» à l’expérience religieuse, afin de lever les malentendus qui se sont si souvent accumulés à ce sujet. Il permet ainsi de les replacer dans la perspective qui est la leur ; celle de la grande tradition de la philosophie allemande, de la pensée néo-platonicienne et de l’histoire de la culture de l’Occident, y compris dans sa découverte d’un Orient qui avait tant à lui apporter.
A travers des chapitres variés tels que «Jung et maître Eckhart», aussi bien que «Jung et le Christ», ou «Jung et la réincarnation», Michel Cazenave restitue toute la profondeur de la pensée de Jung, en s’appuyant sur le vécu de son «expérience intérieure», et tente d’en rendre compte selon les canons de la plus stricte pensée rationnelle.
Longtemps conseiller et producteur de l’émission Les Vivants et les Dieux, Michel Cazenave est chroniqueur au Monde des Religions. Il a présidé le Groupe d’études C. G. Jung de Paris de 1984 à 1990. Il est membre fondateur et président du Cercle Francophone de Réflexion et d’Information sur l’oeuvre de C. G. Jung dont il dirige la traduction française aux éditions Albin Michel.
Jung revisité : Tome 1, La réalité de l’âme
De Michel Cazenave, Entrelacs, 2011.